Aujourd’hui je vous consacre un article à une très jolie randonnée pour découvrir le monastère de Namobuddha dans la Vallée de Katmandou. En effet, si le Népal est le paradis du trekkeur, il est aussi possible de visiter ce pays sans forcément partir 2 semaines au beau milieu des montagnes. C’est notamment ce que j’ai fait lors de mes deux séjours, car je souhaitais simplement faire un visa run pour revenir en Inde. Je vous propose donc une randonnée à la journée, facilement accessible depuis Katmandou. Pas trop exigeante, cette boucle permet de découvrir de superbes temples et stupas, passer par des villages typiques et d’avoir de beaux panoramas sur la nature environnante. C’est parti ?
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Randonnée à Namobuddha, dans la Vallée de Katmandou
J’ai effectué cette randonnée lors de mon séjour à Bhaktapur, non loin de Katmandou.
Cette randonnée forme une boucle et part de Dhulikhel, passe par Namobuddha, un monastère bouddhiste en haut d’une petite montagne et redescend par Panauti.
Je vous recommande cet itinéraire à 100% car j’ai été seule pendant l’ensemble de ma marche, et ce même au mois d’août, une période plutôt touristique au Népal. Un vrai bonheur !
Pour m’orienter dans mon parcours, j’ai suivi cet itinéraire sur Wikiloc et j’avais téléchargé la carte sur l’application Maps.me. J’ai trouvé que c’était suffisant, car entre ces infos et les locaux qui m’ont aiguillé tout au long de la randonnée, j’ai facilement trouvé mon chemin.
Première étape Dhulikhel
Pour me rendre à Dhulikhel, j’ai emprunté l’application Indrive, une sorte d’Uber local. En une petite demi-heure de scooter, j’ai atteint Dhulikhel. Je dois avouer qu’au début, j’étais très dubitative. Le chauffeur m’a déposé le long de l’autoroute, et à mon arrivée la ville m’a semblé bien peu charmante
En m’enfonçant un peu plus dans les ruelles en direction du chemin qui mène à Namo Buddha, j’ai été rassurée. Petit à petit on s’éloigne des buildings, pour retrouver cet architecture et atmosphère typique du Népal.
Dès que les premières marches de la randonnée débutent, on croise plusieurs temples, et de nombreux petits autels le long du chemin qui montent au sommet de la montagne.
Une fois arrivé au Kali Temple, je suis redescendue du côté d’un village. J’y ai croisé des chèvres, des enfants qui font coucou (et demandent de l’argent, ils ne perdent pas le nord !) et bien sûr des locaux qui s’affairaient dans les champs. Presque une image d’Epinal, le côté cliché en moins. Ici n’hésitez pas à demander votre chemin, c’est le meilleur moyen de ne pas se perdre et d’échanger avec les Népalais.
Deuxième étape : le monastère de Namo Buddha
Une fois la montagne redescendue, et le village traversé, je suis arrivée à Thu Chhe Chhe Chhyorden, une belle stupa entourée de drapeaux de prières et d’une grande prairie où paissent les chèvres. Si la visite est rapide, c’est un vrai régal de s’y arrêter quelques minutes pour profiter du calme du lieu. J’étais complètement seule lors de mon passage en août. Enfin, seule… avec les chèvres !
Après cette étape, le chemin reprend un peu d’altitude. On côtoie les nuages lors de la traversée de la forêt, qui offre de superbes panoramas sur les environs : une alternance de forêts et de cultures en terrasse.
Les drapeaux de prières vous indiqueront le chemin jusqu’au monastère, où l’on est accueillis en toute simplicité. En effet, j’ai adoré cette ambiance paisible, où personne ne demande la moindre roupie, et où tout le monde semble avoir le sourire. Qu’on vienne pour y méditer ou visiter, ce lieu est un véritable havre de paix où tout le monde semble la bienvenue.
C’est d’ailleurs ici que j’ai déjeuné, un riz frit et un thé. Pour quelques roupies, on peut déjeuner face au monastère et sa façade colorée, avec en toile de fond la montagne. Je dois dire qu’entre l’effort précédent, un bon repas et cette vue, j’étais comblée et reconnaissante de ce moment parfait.
J’ai ensuite entrepris de visiter le temple, qui s’étend sur plusieurs étages. Certaines salles de prière étaient ouvertes à la visite. La majeure partie du monastère reste cependant inaccessible, car habité par les moines et les visiteurs.
Sur place j’ai rencontré des personnes venues pour une retraite de méditation, une option qui me semble très attrayante pour un futur séjour.
La vue depuis le monastère de Namobuddha
Troisième étape : Panauti
Puis ce fut l’heure de redescendre en direction de Panauti. L’avantage de ce trajet est qu’il forme une boucle, on ne voit donc jamais 2 fois le même paysage. En redescendant, j’ai eu l’occasion de traverser à nouveau des drapeaux de prière en pagaille. Puis une forêt, des rizières, une rivière, des villages aux façades colorées… Bref, tout un éventail de souvenirs qui me laisse de superbes images en tête.
J’ai particulièrement aimé l’arrivée à Panauti. Après avoir traversé des rizières, le chemin continue dans le village puis le long des canaux d’irrigation. C’est alors un vrai spectacle de vie local, entre les fermiers qui s’affairent et les enfants qui s’amusent.
Durant cette randonnée, de nombreuses personnes m’ont lancé des regards curieux (et bienveillants). Peut être est-ce parce que j’étais seule, ou bien parce que finalement peu de personnes font cette marche.
Une fois la rivière Punyamata traversée, on entre au cœur d’un village historique, particulièrement bien conservé. En effet, il a très bien survécu au tremblement de terre de 2015, et on peut donc profiter d’une place centrale, Durban Square en excellent état.
Pour 300 roupies, vous accèderez à l’ensemble du site et au petit musée attenant.
J’étais assez fatiguée par ma randonnée, je n’ai donc pas pris le temps de visiter l’ensemble du village, mais le peu que j’en ai vu m’a laissé un très bon souvenir. Entre les différents temples, la place centrale, la maison des pèlerins, l’ensemble architectural est fascinant. Et l’avantage de ce site est qu’on est loin de la foule. C’est très agréable, et comme partout au Népal, les locaux sont adorables.
Il fut ensuite temps pour moi de retourner à mon hôtel à Bhaktapur. J’ai de nouveau utilisé Indrive pour reprendre un taxi-scooter en direction de mon logement. Ce fut simple et pas cher !
Conseil pratiques pour une randonnée jusqu’à Namobuddha :
- Pour découvrir Bhaktapur plus en détails, voici le lien vers mon article sur Bhaktapur
- Retrouvez l’itinéraire de randonnée ici, et n’oubliez pas de télécharger Maps.me qui fonctionne très bien hors ligne
- Utilise Indrive pour vous déplacer aux points de départ et d’arrivée de la randonnée
- Ne manquez pas le déjeuner au monastère de Namobuddha, pour une pause simple avec vue
- Pensez bien sûr à porter des vêtements couvrant épaules et chevilles. En effet, on traverse de nombreux lieux de culte durant la randonnée.
- Rappel : à Bhaktapur, si vous y logez ou y allez avant / après la randonnée, vous devrez vous acquitter des droits d’entrée. J’ai personnellement payé pour 8 jours, histoire d’être tranquille.
J’espère que ces quelques conseils vous donneront envie de partir en randonnée dans la Vallée de Katmandou et plus précisément jusqu’au majestueux monastère de Namo Buddha.
Pour ma part, le Népal est une destination que j’aime beaucoup. J’y retrouve certains repères indiens et en même temps, je me sens dépaysée à chaque fois. Et pour les amoureux de la nature, c’est définitivement un incontournable !
Et vous, ça vous tente cette destination au Népal ?
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