Cap sur Bali : l’île des Dieux vous ouvre ses portes

Aujourd’hui direction une île chère à mon cœur, où j’ai eu la chance de vivre pendant deux mois durant mon tour du monde : la sublime Bali ! Vous le savez sûrement, Bali, ce n’est pas juste des tortues sur les îles Gili et des temples vu et revu sur Instagram. (Ce n’est pas non plus cette fameuse balançoire avec vue sur les rizières, promis !)

Bali, c’est un concentré d’émotions, de rencontres et de paysages qui vous font changer de rythme, presque sans vous en rendre compte, car l’Occident n’est jamais loin, et pourtant pas tout à fait là non plus. On dit souvent que Bali, c’est “l’Asie pour les débutants” et je dois dire qu’il y a un peu de vrai là-dedans. Cette île tournée vers le tourisme permet de se dépayser tout en ayant la liberté de retrouver ses repères selon les villes. Mais une chose est sûre, ici, on apprend à vivre au présent, à sourire plus souvent et à ralentir.

Que vous soyez en quête d’aventure, de moments en famille ou de parenthèses à deux, l’île des Dieux a ce don rare : celui de vous offrir exactement ce dont vous avez besoin, au moment où vous en avez besoin.

Pourquoi Bali reste-t-elle une valeur sûre pour les amateurs d’évasion ?

Richesse naturelle entre plages, volcans et rizières

Ce que j’aime dans cette île, c’est cette diversité qui ne laisse pas place à la routine. Le matin, on peut se réveiller face à la mer turquoise à Amed, l’après-midi marcher dans des rizières à perte de vue à Ubud et le lendemain gravir le volcan Batur au lever du soleil.

Les plages du sud, quant à elles, comme Seminyak ou Jimbaran, invitent à la baignade et aux apéros au coucher du soleil. Enfin, plus au nord, les cascades de Munduk vous plongent dans un décor de jungle, avec une nature luxuriante qui vous entoure de toute part.

Alors certes, il faut prendre en compte les distances, mais celles-ci sont tout de même raisonnables et permettent de visiter l’île relativement facilement, en changeant d’atmosphère d’un jour à l’autre !

Atmosphère spirituelle et accueil local chaleureux

À Bali, observez chaque détail : une offrande devant une boutique, une prière au coin d’une rue, un parfum d’encens qui flotte dans l’air, un temple caché entre deux arbres immenses lorsque vous traversez la campagne en scooter… Ici, la spiritualité est partout. Mais elle n’est jamais imposée : elle se vit dans la simplicité.

Et puis il y a les Balinais. Leur gentillesse n’est pas une légende : un sourire échangé peut se transformer en discussion autour d’un café, et parfois en amitié. J’ai eu la chance de croiser quelques Balinais prêts à discuter de leur pays et notamment de ce qu’ils pensaient des touristes qui découvraient leur île. Fou rire garanti !

Une île qui s’adapte à tous les voyageurs

Un lieu parfait pour les amoureux de la nature ? Direction Sidemen et ses rizières.
Envie de surfer ? Les vagues de Canggu ou d’Uluwatu vous attendent.
Besoin de repos avec les enfants ? Sanur et Nusa Dua offrent des plages calmes et sans courant fort.

Parce que chaque itinéraire est différent, il est possible de créer votre propre voyage à Bali en s’assurant que celui-ci vous ressemble et corresponde à vos attentes.
Vous l’avez vu, Bali est une destination où l’on peut mixer les ambiances et vivre de nombreuses aventures, même en 2 semaines.

Construire un itinéraire équilibré et réaliste

Comprendre les distances

Sur la carte, tout semble proche… mais les routes sinueuses, la circulation (parfois complètement chaotique, mais toujours respectueuse… du moins par rapport à mon expérience en Inde, où le sens de la circulation est une donnée aléatoire !) et le relief font que 40 km peuvent prendre deux heures. Par exemple, passer d’Ubud à Amed est une belle traversée qui se savoure, mais pas à enchaîner tous les deux jours.

Limiter les étapes pour mieux profiter

Voici un exemple d’itinéraire de 2 semaines à Bali :

• Seminyak ou Canggu pour la plage et les couchers de soleil,
• Ubud pour la culture, les marchés et les rizières,
• Amed pour la plongée et les îles Gili pour quelques jours à barboter dans l’eau entouré de tortues,
• Munduk ou Sidemen pour le calme et les randonnées.

Voici ma conclusion après avoir passé 2 mois à Bali : trois à quatre étapes suffisent largement pour deux semaines.

Alterner découvertes et détente

Après une randonnée matinale au volcan, rien de mieux qu’un massage balinais et une après-midi à lire au bord d’une piscine. C’est aussi ça, le slow travel : alterner l’exploration et les moments off pour savourer chaque instant.

C’est ainsi que je me suis retrouvée à passer 2 mois à Bali sans avoir visité toute l’île, mais j’ai pu tester de super cours de yoga avec des professeurs de tous les horizons. J’ai également pu dresser une liste de mes cafés préférés à Ubud, ou encore passer du temps avec les locaux comme je n’aurais pas pu le faire si j’avais choisi de courir plutôt que de profiter. Comme quoi, le slow travel a aussi (et surtout !) des avantages.

Les activités phares à Bali pour une immersion totale

Plonger, marcher, s’émerveiller

La plongée à Tulamben, sur l’épave du Liberty, est un incontournable si vous passez par là. Les lève-tôt apprécieront l’ascension du mont Batur pour voir le soleil embrasser les nuages (après une belle petite montée dans le noir). Et pour une expérience spirituelle, assistez à une cérémonie hindoue au temple de Besakih ou de Tirta Empul, ou à un des festivals célébré par les Balinais.

Expériences insolites

Pour les gourmands, ne manquez surtout pas un cours de cuisine balinaise : apprendre à préparer un nasi goreng ou un sate ayam vous permettra de rapporter un bout de voyage dans votre assiette. J’ai eu la chance de tester un cours qui comprenait une visite du marché, et je suis repartie avec des épices à n’en plus finir ! Vous pouvez aussi vous essayer à la sculpture sur bois ou au tissage dans un atelier local.

Voyager responsable

Choisir un guide local, éviter les bouteilles plastiques, respecter les codes vestimentaires dans les temples… Ce sont de petits gestes qui font une grande différence pour préserver le patrimoine et soutenir la communauté. Trop de touristes partent à travers le monde sans même se poser la question du respect des mœurs locales. C’est pourtant indispensable si vous souhaitez connecter avec les locaux, et rendre votre voyage plus authentique. Chaque effort est en général très apprécié.

 

 

Choisir la bonne période

Le climat en deux périodes

• Saison sèche (avril à octobre) : soleil, ciel bleu et mer calme,
• Saison humide (novembre à mars) : averses intenses, mais brèves, nature verdoyante.

Vous l’avez compris, pour la plage et la plongée, misez sur la saison sèche. Malgré les faibles pluies, la nature reste sublime. Et malgré les touristes très présents à certains endroits, il est toujours possible de trouver un petit coin insolite et loin de la foule.

Pour les paysages verts et surtout fuir la vague de touristes, la saison humide a son charme. Les prix seront généralement également plus doux.

Evidemment, pour éviter la foule, si possible, esquivez juillet-août et décembre. En mai et en septembre, on peut profiter d’un beau temps et d’une ambiance plus tranquille.

Que mettre dans sa valise pour Bali ?

Les essentiels

Des vêtements légers, des chaussures confortables, un maillot de bain, un sarong (ou paréo) pour les temples, un chapeau, des lunettes de soleil. Un gilet léger peut être utile pour les soirées en altitude. Pensez également à un kway, car même en saison sèche, on n’est jamais à l’abri d’une petite pluie.

Si vous êtes amateurs de sport, pensez à prendre les essentiels :

• un tapis de yoga de voyage pour les yogis,
• votre wax préférée si vous êtes surfeur,
• de bonnes chaussures de randonnée pour ceux qui souhaitent partir à l’assaut des volcans.

La bonne nouvelle ? Si vous avez oublié quelque chose, il y a 99 % de chance de pouvoir le trouver sur place. Donc pas de panique, vous pouvez partir l’esprit tranquille.

Santé et précautions

Il n’y a pas de vaccins obligatoires pour visiter Bali, mais certains sont conseillés (hépatite A, typhoïde). Emportez une petite trousse à pharmacie avec un bon répulsif anti-moustiques (vous pouvez l’acheter sur place) et vos traitements habituels.

Petits détails pratiques

Les prises sont compatibles avec celles d’Europe, mais un adaptateur peut toujours dépanner. Et surtout : crème solaire éco-responsable pour protéger votre peau et les fonds marins.

En résumé

Bali, c’est une mosaïque de paysages et d’ambiances, mais aussi une invitation à voyager autrement. Prenez le temps de choisir vos étapes, laissez-vous surprendre par les rencontres et gardez de la place dans votre programme pour… ne rien faire.

Et vous, vous avez déjà testé Bali ? Racontez-moi en commentaire !